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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

samedi 15 septembre 2007

la démocratie mexicaine, l'une des plus chères du monde

Le monde

La fin de la "dictature des spots" politiques au Mexique

Une page est tournée dans l'histoire de la démocratie mexicaine, l'une des plus chères du monde. Deux jours après le Sénat, la Chambre des députés a voté, vendredi 15 septembre, une réforme qui met fin à la débauche de publicité payante durant les campagnes électorales. Pour une fois soudées, les élites politiques ont voulu s'émanciper de la tutelle des grands groupes de la radio-télévision commerciale, principaux bénéficiaires de la "dictature des spots".


Les parlementaires ont aboli un système calqué sur celui des Etats-Unis, où les candidats financièrement les mieux dotés achètent un maximum de temps d'antenne, et où l'on tolère la propagande négative contre l'adversaire, pour se rapprocher des règles en vigueur en France comme dans le reste de l'Amérique latine.

Les partis devront désormais passer par le crible de l'Institut fédéral électoral, l'IFE, chargé de contrôler les annonces et de répartir équitablement les 18 minutes de programme que les chaînes, publiques ou privées, seront tenues d'accorder chaque soir aux candidats, entre 18 heures et minuit.

En échange de cette ponction de "prime time", la durée des campagnes est réduite de 6 à 3 mois pour la présidentielle, et de 6 mois à 45 jours pour les législatives. Cela n'a pas suffi à calmer la fureur du duopole privé Televisa-TV Azteca qui produit 90 % des contenus audiovisuels et absorbe 58 % des publicités. les deux chaînes voient leur échapper une gigantesque manne. Près de 245 millions de dollars ont en effet été dépensés, rien qu'en spots publicitaires, durant les campagnes présidentielle et législatives de 2006.

Dans l'espoir d'intimider les législateurs, les deux chaînes ont mené ces derniers jours une campagne de dénigrement d'une violence inouïe, mobilisant leurs présentateurs vedettes pour dénoncer la "partidocratie", le retour à des pratiques dignes de l'Union soviétique, voire un "attentat" contre la liberté d'expression. Elles exigent que ce changement d'un texte constitutionnel soit soumis à référendum.

Or la nouvelle loi électorale, qui doit encore être approuvée par une majorité des Assemblées des Etats, est une réaction aux multiples abus commis l'an dernier, lors de la bataille féroce que se sont livrée la droite et la gauche pour conquérir la présidence. Le patronat mexicain avait notamment diffusé, quelques jours avant le scrutin, une série de spots accusant le champion de la gauche, Andres Manuel Lopez Obrador, d'être un "danger" pour le pays.

"LE POUVOIR DE L'ARGENT" LIMITÉ

Déclarée victorieuse, la droite souffre elle aussi de l'arrogance des géants audiovisuels, qui ont mis leur veto à certaines nominations au gouvernement du président Felipe Calderon. Pour Santiago Creel, coordinateur du groupe conservateur au Sénat, la réforme fixe "les limites du pouvoir de l'argent sur les campagnes politiques", cet argent, dit-il, "qui a perverti la relation entre médias électroniques, partis et candidats". De crainte de déplaire au duopole, le Parlement avait ainsi adopté en 2006 un projet de loi rédigé par les conseillers juridiques de Televisa et TV Azteca, qui renforçait encore leur pouvoir. Ce texte a été rejeté, fin mai, par la Cour constitutionnelle.

Après le pouvoir judiciaire, le pouvoir législatif s'insurge à son tour contre les seigneurs des médias. "C'est la rébellion des vassaux de Televisa", écrit l'historien de gauche Porfirio Muñoz Ledo - mais aussi le constat explicite des déficiences de l'élection de 2006.

Joëlle Stolz

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