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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mercredi 26 septembre 2007

Blackwater

On commence par un info à propos des "matones" que peut être très bientôt iront au Mexique pour sauvegarder le pétrole et aussi pour quoi pas la société qu'a cause du mauvais gouvernement à marre et de jour en jour se révèle contre l'inaptitude du dixit chef d'état et son cabinet.

Alors il vaut mieux savoir à qui on aura affaire malgré nous:

Les flingueurs de Blackwater, parfaitement irresponsables

Le dessinateur et chroniqueur Jeff Danziger dénonce le recours massif aux sociétés de sécurité privées américaines en Irak. Leurs salariés - souvent d'anciens militaires - y ont beaucoup de droits, dont celui de faire usage de leurs armes, mais peu de devoirs. Et aucun compte à rendre à la justice.

Suite à l'assassinat, par des membres du personnel de l'entreprise, de 11 civils irakiens lors d'une fusillade autour d'un convoi, le gouvernement irakien a réagi en parlant "d'agression flagrante" et de crime. Blackwater a affirmé que ces civils présumés ont ouvert le feu sur ses hommes, qui étaient donc autorisés à riposter. La société ajoute qu'elle ne peut être tenue pour responsable des dommages collatéraux, pas plus que l'armée américaine.

Comme d'habitude, la vérité est noyée dans la poussière et le sang des rues de Bagdad. Quoi qu'il en soit, les Irakiens en ont probablement plus qu'assez de voir des membres des entreprises de sécurité américaines se pavaner dans leur pays et s'en prendre à la population avec une relative impunité. Les gens de Blackwater ont déjà la réputation d'être des flingueurs irréfléchis et des matamores. Mais la société prétend aussi que selon les lois et les accords en vigueur quand elle a été appelée sur le terrain, elle ne saurait être poursuivie en justice par qui que ce soit.

(...)

La plupart du temps, les employés de ces sociétés sont d'anciens militaires qui espèrent être mieux payés pour faire en gros la même chose que l'armée tout en prenant à peu près les mêmes risques. Ils appréciaient la vie militaire : les armes, l'aventure, les grades et les décorations, la camaraderie, l'esprit de corps. Ce qu'ils n'aimaient pas, c'était la nécessité de rendre des comptes et les règles d'engagement. Un soldat ou un Marine américain peut finir en cour martiale, voire en prison, pour avoir violé les règles en question. Mais à Blackwater, il n'y a pas de cour martiale. Tout ce qu'on risque, au pire, c'est de se faire virer. Dans ce cas, il y a toujours d'autres boîtes prêtes à vous engager. En plus, si vous vous retrouvez dans une situation bêtement risquée ou que vous travaillez pour un parfait abruti chez Blackwater, vous pouvez démissionner. En revanche dans l'armée, le refus d'obéissance est une faute grave pour laquelle on peut là encore se retrouver derrière les barreaux.

Et puis, il y a les fantasmes. L'armée (dont j'ai été l'hôte bien malgré moi à l'époque du Vietnam) s'efforce autant que possible de veiller à ce que les soldats comprennent bien qu'ils sont dans la réalité, pas dans un film. Au Vietnam, les officiers surexcités étaient souvent surnommés les "John Wayne". Les gens de Blackwater, eux, peuvent être aussi cinglés qu'ils le veulent. Ils foncent dans les rues à bord de 4X4 rugissants du dernier modèle, s'inventent des noms de guerre, s'achètent les lunettes de soleil à la mode les plus chères, se baladent affublés de toutes sortes de fusils d'assaut et autres pistolets-mitrailleurs époustouflants et, généralement, se vengent de quelque souffrance personnelle. Et le tout en empochant des salaires plus que coquets.

(...) Disons que vous êtes un Américain de base, un type d'un intellect marginal pour qui le respect des autres revêt une importance inhabituelle. (...) Vous avez toujours aimé les armes à cause de cette façon qu'elles ont de faire peur aux gens. Et étant américain, vous partez du principe que même si vous êtes un raté dans votre propre bled, vous savez comment gouverner le monde. Vous pourriez vous engager dans l'armée régulière, ou dans les Marines, sauf qu'ils ne sont pas assez portés sur l'aventure. Et puis, il y a tous ces règlements, ces rapports à rédiger et la nécessité de cirer les chaussures. En plus, ils n'arrêtent pas de vous faire marcher pendant des kilomètres et de vous faire perdre du poids. Alors, vous choisissez la sécurité privée. Pas de marche à pied. Des tas de flingues et presque pas de paperasse. Le règlement ? C'est sans problème. Pour l'instant du moins, c'est le règlement Bush qui prévaut : on ne se pose pas de question.

Et puis, il y a vos fantasmes. Là, vous pouvez vous raconter que vous êtes en train de sauver le monde. Vous pouvez créer votre propre BD guerrière, avec vous dans le rôle principal. Vous pouvez y mettre vos potes de la boîte de sécurité qui sont largement aussi dingues que vous, et eux ils peuvent vous inclure dans leurs délires. C'est eux et vous contre le reste du monde (…) Autrement dit, vous êtes un taré armé jusqu'aux dents et grassement payé.

(...) Il n'a pas besoin de fous furieux venus d'Amérique pour courir partout dans les rues avec des gros calibres à la main. Il en a déjà bien assez parmi ses compatriotes.

C'est bien triste, mais tous les fantasmes ont une fin. Si Blackwater ne conteste pas l'ordre d'expulsion, vous allez devoir partir. Mais il y a toujours d'autres guerres, il y en a toujours eu. Certes, la vie est dure, et des gens se font tuer, mais c'est quand même plus intéressant que de manipuler des pièces détachées pour automobile au supermarché du coin.

Jeff Danziger

Info original: courrier international

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