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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

samedi 25 août 2007

Economie équitable

L'Humanite

Sylvie Mayer

coordinatrice avec Jean-Pierre Caldier du Guide de l’économie équitable (*).

Deux exemples d’échange équitable à suivre

Peut-on imaginer un mode d’échange équitable, non plus entre paysans du Sud et consommateurs du Nord, mais à l’intérieur d’un pays ou d’un continent ?

Deux exemples en Amérique latine nous prouvent que oui.

Le Mexique a été l’un des premiers pays à pratiquer le commerce équitable Nord-Sud. Les producteurs, forts de cette expérience, ont créé en 2001 un label mexicain, Comercio Justo Mexico, cherchant à rapprocher producteurs et consommateurs nationaux, avec son propre système de normes et de certification. Une entreprise intégrée, propriété des petits producteurs, assure la commercialisation des produits. Ils ont aussi créé une marque collective, Nuestro Maiz, qui alimente un réseau de tortilleras franchisées (équivalent de nos boulangeries). Le stade de la transformation est intégré au commerce équitable, et les marques collectives sont certifiées et contrôlées par des conseils de régulation qui impliquent tous les acteurs de la filière, dans une démarche participative.

Au Venezuela, il existe depuis une trentaine d’années une coopérative de producteurs et de consommateurs, AFINCO, dont la philosophie est « ni donner ou pêcher un poisson, ni apprendre ou enseigner à pêcher, mais pêcher ensemble ».

Cette coopérative produit 800 tonnes de fruits et légumes par an. Les paysans et les consommateurs adhérents décident ensemble des types de production, des quantités, des prix.

Les paysans décident qui produit quoi et chaque semaine une vente est organisée dans plusieurs villes du pays, avec un prix unique quel que soit le produit. La quantité des achats est fonction des récoltes et de la taille de la famille. Les sociétaires occupent à tour de rôle tous les postes de travail et de responsabilité. Tout ce qui est produit est consommé : pas de gaspillage, les frais sont limités.

Discipline collective, polyvalence de tous, responsabilité partagée permettent le succès durable de cette coopérative originale.

Ce système ressemble à celui de nos AMAP, Associations pour le maintien de l’agriculture paysanne, partenariats directs producteurs-consommateurs qui concernent plus de 35 000 familles françaises et, en Asie, un million de Japonais. Chez nous aussi des agriculteurs organisent des circuits courts, sans passer sous les fourches caudines des grossistes et de la grande distribution, voire de leurs coopératives qui en prospérant ont parfois oublié les quatre principes fondamentaux de la coopération.

Un mode d’échange équitable pourrait-il concerner d’autres productions en passant par les circuits traditionnels de vente ou la grande distribution ? Cela fait l’objet d’un vif débat sur lequel je reviendrai.

(*) Le Guide de l’économie équitable. Fondation Gabriel-Péri http://guideeconomieequitable.blogspot.com ou www.gabrielperi.fr/solidaire

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