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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

vendredi 30 mars 2007

RÉCHAUFFEMENT au Mexique

DU courrier international
RÉCHAUFFEMENT
Le Mexique aussi perd ses glaciers
La fonte des glaciers mexicains, alarmante, aura des conséquences immédiates et dramatiques non seulement pour le paysage et la faune, mais aussi pour ceux qui vivent sur les flancs des montages, prévient le quotidien Reforma.
Le Popocatépetl
DR
En pleine Année polaire internationale, le Mexique n'a pas lieu de se réjouir : sur les trois zones de glaciers qu'il possédait, il ne lui en reste plus qu'une. Le dégel lié réchauffement du climat est venu à bout des glaciers du Popocatépetl et de l'Iztaccíhuatl, et avant trente ans ce sera le tour de ceux du pic d'Orizaba. "Les glaciers sont des indicateurs très sensibles du réchauffement, et ceux du Mexique fondent à un rythme accéléré", assure le chercheur Lorenzo Vázquez Selem, de l'Institut de géographie de l'université nationale autonome du Mexique (UNAM).

Le Popocatépetl, qui culmine à 5 452 mètres, abritait en 1960 trois petits glaciers. Ils ont tous disparu. On n'observe plus aujourd'hui que trois zones de glace, mais, comme elles ne sont pas pérennes, on ne les considère plus comme des glaciers. Le pic d'Orizaba, point culminant du Mexique (5 747 mètres), comportait en 1960 cinq glaciers ; il n'en reste plus que deux.
Les glaciers mexicains revêtent une importance particulière, dans la mesure où ce sont les seuls situés à 19° de latitude Nord. Le Pérou, avec 470 000 hectares de glaces éternelles, possède 70 % des zones glaciaires de montagnes tropicales de la planète. Ces vingt dernières années, le territoire couvert par la glace a diminué de 20 % dans ce pays.

Ce dégel ne sera pas sans conséquences. "Dans les cinquante ou cent ans qui viennent, le paysage changera considérablement", assure Vázquez Selem. "L'accélération du processus de déglaciation est lourd de menaces à court et moyen terme", confirme Patricia Julio, de l'Institut de géologie de l'UNAM. "A court terme, les dégels peuvent provoquer des avalanches, et à moyen terme, un tarissement des réserves d'eau."

La disparition des glaciers mexicains aura de graves répercussions sur la flore, la faune et les réserves hydrologiques de la région, à en croire Vázquez Selem. Le niveau d'eau des ruisseaux et des fleuves va baisser, tandis que la faune et la flore vont connaître des modifications en raison du manque d'humidité des sols.

"Si l'on ajoute à cela le changement de régime dans l'écoulement des ruisseaux et la moindre infiltration dans les nappes phréatiques, on peut s'attendre à une diminution de l'apport en eau", précise Selem. Or, pendant la saison sèche, les glaciers sont la principale source d'eau potable et d'irrigation pour de nombreux habitants et agriculteurs qui vivent sur les flancs des montagnes. "Si la tendance se confirme, poursuit le chercheur, il en résultera une sécheresse qui affectera des milliers de personnes." On verra disparaître les bois d'oyamels [sapin religieux], de pins ayacahuites, d'arbousiers et de cèdres blancs qui peuplent ces montagnes, ainsi que la faune : cerfs, faucons, corbeaux, aigles, éperviers, coyotes ou blaireaux.

A cause du réchauffement de la planète, dans les montagnes mexicaines, comme dans celles du reste du monde, les précipitations sous forme de neige ont diminué, les hivers étant moins longs et plus doux. En outre, les températures estivales sont plus élevées, d'où une perte nette de glace dans les glaciers, même si, à court terme, l'eau supplémentaire provenant du dégel est une aubaine pour les zones situées en aval.

Pour compenser les effets négatifs de la fonte des glaciers, il faudra construire davantage de barrages et de retenues, ce qui provoquera une hausse des coûts de l'approvisionnement en eau dans les agglomérations avoisinantes.


Repères
Le rapport des Nations unies intitulé "L'eau, une responsabilité partagée", présenté en mars 2006, rappelle que les glaciers tropicaux sont particulièrement importants non seulement parce qu'ils fournissent de l'eau aux populations vivant à proximité, mais aussi d'un point de vue scientifique. "Les glaciers constituent des réserves solides d'eau douce, note ce rapport, et, par leur grande sensibilité au changement climatique, ceux des tropiques représentent d'excellents indicateurs de l'évolution du climat." Toujours d'après ce rapport, à l'échelle de la planète, 9 glaciers sur 10 sont en train de fondre. On estime que 75 % des glaciers des Alpes suisses auront disparu en 2050.
Adriana Alatorre
Reforma



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