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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mardi 20 janvier 2009

L'eglise obscurantiste


La famille est constituée par "le mariage indissoluble entre un homme et une femme" et ne doit pas être "confondue avec d'autres formes de vie en commun", a rappelé le pape Benoît XVI, dimanche 18 janvier, dans un message en direct, délivré par vidéoconférence depuis le Vatican en clôture des sixièmes Rencontres mondiales de la famille à Mexico, dans un pays où 88 % des habitants se déclarent catholiques, même si beaucoup d'entre eux fréquentent d'autres cultes.

Plus de dix mille personnes, venues au Mexique de tous les continents, ont suivi pendant trois jours les conférences du congrès théologique et pastoral, qui témoignait de la pugnacité du catholicisme à une époque de crise, mais aussi de sa difficulté à dialoguer avec ceux qui contestent sa doctrine.

Le pape a délivré son message avant la messe de clôture, célébrée dans la basilique de la Vierge de Guadalupe, la protectrice de l'Amérique latine. Il avait renoncé à faire le voyage officiellement pour des raisons de santé. Peut-être Benoît XVI préférait-il aussi ne pas se mesurer à l'immense popularité conquise au Mexique par son prédécesseur, Jean Paul II, qui s'y était rendu à cinq reprises au cours de son pontificat.

C'est la première fois que le pape n'assistait pas en personne aux Rencontres mondiales de la famille, événement collectif institué en 1994 par Jean Paul II, par lequel l'Eglise catholique revendique le rôle fondamental de cette institution dans la transmission des valeurs chrétiennes et pour "l'évangélisation du futur", selon l'archevêque espagnol de Burgos, Francisco Gil.

"Famille et sexualité", "famille et mass media", "la famille des émigrants", ou encore "le défi de légiférer en faveur de la vie", étaient quelques-uns des thèmes abordés au congrès. Celui-ci s'est déroulé dans le centre d'exposition Bancomer à Santa Fe, un nouveau quartier mêlant gratte-ciel et grands magasins de luxe. Construit à l'origine sur des dépôts d'ordures, Santa Fe est la vitrine d'un capitalisme ostentatoire. Participants et organisateurs se recrutaient en majorité dans les classes moyennes, restées fidèles au catholicisme traditionnel. Ce courant perd du terrain au sein des couches populaires, surtout parmi les populations indiennes, qui se tournent vers les églises évangéliques.

Et même si les Rencontres étaient ouvertes à toutes les mouvances du christianisme, on y sentait la forte influence d'organisations conservatrices telles que l'Opus Dei et la Légion du Christ, ou encore celle des Chevaliers de Colomb, un ordre laïc réservé aux hommes - il compterait 50 000 membres rien qu'au Mexique -, dont l'uniforme, inspiré de la tenue des conquistadors, avec cape et bottes, attirait tous les regards.

Des dignitaires catholiques ont, en revanche, exhorté les femmes à la modestie vestimentaire : celles qui arborent minijupes et décolletés sont responsables des agressions sexuelles qu'elles suscitent car "elles s'habillent de manière à provoquer les hommes", a déclaré l'archevêque de Saint-Domingue, Nicolas Lopez.

La prudente ouverture amorcée par le président du Conseil pontifical pour la famille, le cardinal Ennio Antonelli, selon lequel "l'expérience de vie commune entre homosexuels doit demeurer une relation privée" dans le cadre de "l'amitié", a entraîné une mise au point du Vatican : c'est une "erreur anthropologique" quand le législateur prétend organiser socialement l'homosexualité, précisait le lendemain un communiqué.

Mais l'idéal de la famille monogamique hétérosexuelle, centrée sur la procréation, est mis à mal dans la réalité. Au Mexique, les foyers composés de deux parents et de leurs enfants ne sont plus que 68 %, contre 75 % en 1990, tandis que la proportion de familles monoparentales atteignait 16 % en 2005 - et près de 40 % à Mexico.

La législation adoptée depuis deux ans dans la capitale, gouvernée par l'opposition de gauche, qui autorise le divorce "express", les unions civiles homosexuelles, et l'avortement sans restriction jusqu'à douze semaines de grossesse, est considérée comme un casus belli par la hiérarchie catholique. D'autres Etats mexicains, gouvernés par la droite, ont à l'inverse interdit l'avortement. L'Eglise mexicaine s'efforce aujourd'hui de desserrer la contrainte d'une laïcité jugée trop restrictive. Elle réclame le droit d'assurer une instruction religieuse dans les écoles publiques et de posséder des chaînes de radio ou de télévision.

La rencontre organisée par la conférence épiscopale, lundi 19 janvier, entre des intellectuels mexicains et le cardinal Tarcisio Bertone, le chef de la diplomatie vaticane, symbolise cette offensive : elle avait lieu dans le Théâtre de la République, à Queretaro (centre), où a été adoptée la Constitution de 1917, qui limitait les droits du clergé.

Joëlle Stolz

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