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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

samedi 6 décembre 2008

Le Mexique de Calderon: les cartels mexicains sèment la terreur

Les cartels mexicains sèment la terreur



Ce petit pays d'Amérique centrale subit à son tour la violence des cartels de la drogue venus du Mexique, notamment la redoutable bande armée dénommée Los Zetas.


Los Zetas à la solde du carte du Golfe
DR


La présence des narcotrafiquants mexicains au Guatemala n'est pas une nouveauté : Joaquín el Chapo Gúzman, chef du cartel de Sinaloa, y transite depuis des années. Il y a même été arrêté en 1993. Mais l'incursion des Zetas [d'anciens militaires mexicains recrutés comme tueurs à gages par le cartel du Golfe dans les années 1990 et désormais constitués en une redoutable bande armée] a pris tout le monde par surprise, notamment les mafias locales, peu habituées à la confrontation.

A en croire les analystes mexicains, les Zetas ne veulent plus dépendre des grands seigneurs de la drogue et souhaitent désormais contrôler le trafic et bénéficier, eux aussi, de ses retombées. Leur seule façon d'y parvenir est de prendre le contrôle du transport de la drogue dans le plus grand nombre de pays possible. C'est par le Guatemala qu'ils ont commencé. Depuis 2007, ce groupe a profité de l'arrestation d'Otto Herrera, agent de liaison guatémaltèque avec les cartels mexicains, pour prendre sa place dans le pays et contrôler le route nord de transit de la drogue vers les Etats-Unis, qui passe par Izabal, Petén, Alta Verapaz et Huehuetenango.

Les cartels guatémaltèques traditionnels – ceux de Mendoza et de Lorenzana – n'étaient pas prêts à défendre leurs circuits de la drogue par la violence et encore moins à se faire voler des livraisons, deux groupes pouvant se partager les bénéfices. Mais la situation a changé et les chefs guatémaltèques ne savent pas comment réagir. Les mafias mexicaines et guatémaltèques ont entamé des négociations pour trouver un accord, mais les Guatémaltèques devront visiblement accepter de renoncer à une part de leurs bénéfices, tout en risquant de se faire doubler par les mafias mexicaines, qui cherchent uniquement à gagner du temps pour s'approprier tous les réseaux de trafic au Guatemala et, à terme, poursuivre leur expansion dans le reste de l'Amérique centrale. D'ailleurs, selon certains rapports de la presse hondurienne, les Zetas seraient déjà implantés au Honduras.

Traditionnellement, les Colombiens maîtrisaient pratiquement toute la chaîne du narcotrafic, de la production au transport et à la distribution de cocaïne. Or, depuis quelques années, les mesures énergiques du gouvernement colombien prises contre le trafic ont modifié la situation, laissant les cartels mexicains s'infiltrer dans ce circuit. Selon les rapports de l'Agence américaine de lutte contre le trafic de drogue (DEA), ceux-ci sont devenus les nouveaux seigneurs de la drogue.

Quelles en seront les conséquences au Guatemala ? Jusque-là, les Guatémaltèques n'ont jamais très bien compris en quoi le trafic de drogue pouvait leur être préjudiciable. Certains ont même pu penser qu'il leur était profitable, dans la mesure où les chefs des cartels investissaient pour améliorer les infrastructures de leurs villages. Mais ils commencent à comprendre qu'une grande part de la violence incontrôlée qui frappe le pays est le fait de ces groupes. En témoigne, par exemple, le mot d'ordre qui, pendant la campagne électorale, appelait la population à se prononcer contre le trafic de drogue. Les Zetas sont habitués à gagner leur territoire par la force, ils sont sanguinaires, ne respectent aucun cartel, aucun fonctionnaire, aucun militant social. Ils éliminent implacablement tous ceux qui se dressent sur leur chemin car leur seule façon de garder le contrôle est d'entretenir la peur. Les villages de Huehuetenango et de l'Alta Verapaz sont terrorisés par des fusillades permanentes. Ces mafias règnent en maîtres sur ces villages, car elles veulent contrôler les fermes situées à la frontière avec le Mexique, pour stocker la marchandise, et certains points stratégiques de la frontière septentrionale, pour assurer l'atterrissage de petits avions en provenance de Colombie.

Les Zetas auraient ainsi commis trois massacres en moins d'un an. Ils seraient responsables de la mort du chef de bande "Juancho" León et de six de ses subalternes, en mars dernier ; de l'assassinat de quatorze Nicaraguayens et d'un Néerlandais dans un autocar, à Zacapa, en novembre ; et de la tuerie qui a fait, le 2 décembre, seize victimes à Huehuetenango. Dans les trois cas, ils ont fait étalage de leur puissance de feu pour bien montrer que, désormais, ce territoire leur appartient. Face à eux, les autorités guatémaltèques paraissent bien désarmées.

Prensa Libre



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