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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

mardi 23 septembre 2008

Les infos du Mexique selon la certains medias francais à prendre avec de suspiction.... surtout quand il se dit que l'image de Felipe Calderon (Fecal) s'est renforce par example:



Mettre fin au monologue des armes

par Patrice Gouy

Article publié le 19/09/2008 Dernière mise à jour le 20/09/2008 à 21:22 TU

L’attentat du 15 septembre, lors de la fête nationale, dans la capitale de l’Etat du Michoacán, où deux grenades ont explosé dans la foule tuant une dizaine d’innocents et en blessant une centaine, a sérieusement ébranlé la société mexicaine. Jusqu’alors les Mexicains considéraient la guerre contre les cartels de la drogue comme une affaire entre les forces de l’ordre et les trafiquants.


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Les Mexicains ont dit « Ya basta » et réclament de profonds changements dans la société.
(Photo : Patrice Gouy / RFI)


Il aura fallu le lamentable attentat dans une foule innocente pour que les Mexicains prennent conscience qu’ils sont collectivement responsables de la violence qui se déchaîne dans leur pays. Il y a 30 ans, le président José Lopez Portillo lançait sa campagne électorale avec le slogan : « la solution, c’est nous », en invitant les Mexicains à redoubler d’efforts pour moderniser leur pays. Aujourd’hui, certains proposent un nouveau slogan : « la corruption, c’est nous ». Ce déclic dans la population fait suite à une série d’événements : l’enlèvement et l’assassinat d’un enfant de 14 ans, l’annonce de 3 500 assassinats depuis le début de l’année, 12 corps décapités dans l’Etat tranquille du Yucatan, 21 personnes assassinées d’une balle dans la tête dans un parc naturel près de Mexico, la découverte de 24 millions de dollars dans une planque d’un cartel. Cette accumulation a créé une sorte d’uniformité de tous les citoyens qui répudient cette violence d’une manière républicaine : en descendant dans la rue pour dire Ya basta !, ça suffit !


Cartel de la drogue : la force de la famille Michoacan

« Le cartel de la famille Michoacan a une certaine aura chez les habitants, il leur propose de se substituer à la police. »

20/09/2008 par Patrice Gouy

Une nouvelle perception

Devant l’horreur, ils semblent avoir pris conscience qu’ils ont une part de responsabilité. Tant que la violence touchait les autres, il y avait une certaine réticence à intervenir. Chacun pensait que les enlèvements, les extorsions étaient dus à la malchance, topique d’un fatalisme bien mexicain : rationaliser les choses, mesurer les risques et les avantages de vivre dans tel ou tel quartier, de sortir la nuit, etc. « On apprend vite à vivre avec l’ennemi et à s’en remettre à la volonté divine, explique Claudia, dont le fils a subi un enlèvement express à 7h du matin alors qu’il partait à l’école. On croit tous en notre bonne étoile, qu’il suffit de marcher la nuit au milieu de la rue pour ne pas se faire attaquer ou qu’en appelant un radio-taxi on arrivera plus sûrement à la maison ».

A aucun moment, les Mexicains n’ont voulu attribuer cette montée de la violence à l’absence d’un Etat de droit. Plutôt que d’exiger l’application des lois, ils ont appris à « s’arranger » avec la police et les autorités. Aujourd’hui, l’attentat de Morelia change la donne. Pour la première fois, la société est confrontée à un acte terroriste qui oblige les Mexicains à changer leur qualité de citoyen pour celle humiliante de victime. Ils se retrouvent pris dans un engrenage, ce que l’écrivain Carlos Monsivais appelle le « monologue des armes ».

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