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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

vendredi 2 novembre 2007

Jour de morts au Mexique

Ca fait quelques petits jours qu’on était plus et nous revoilà, avec des nouvelles sur le Mexique pas toujours chouettes, on commence pour le jour de morts et u n bon article apparu dans RFI


Le Mexique fête ses morts dans la joie

Au Mexique, la fête des morts est une sorte de carnaval où la mort n’est pas l’adversaire de l’homme mais son partenaire de jeu. Sans crainte ni tristesse, le Mexicain s’en amuse avec une délicieuse ironie, beaucoup d’humour et de sarcasmes. Chaque village a ses traditions et même les cimetières des grandes villes comme ceux de Mexico ou de Guadalajara, retrouvent à cette occasion les traditions rurales. Les fêtes de la Toussaint sont en effet l’occasion pour les habitants de ces grandes villes de retrouver leurs racines.

De notre correspondant au Mexique, Patrice Gouy

A 80 km de Mexico, Tlayacapan a su conserver ses racines indiennes et coloniales sans tomber dans l'exotisme bon marché. Cette charmante bourgade dans l’Etat du Morelos, dégage une atmosphère très particulière, magique, qui tient sans doute au mélange harmonieux de l’architecture coloniale et vernaculaire qui s'organise autour d’un immense couvent -forteresse du XVIe siècle. Au Mexique, les ordres religieux, Jésuites et Dominicains, ont inventé le style baroque. Intelligemment, ils ont souvent laissé libre cours aux fantaisies des artistes indigènes pour marier christianisme et croyances locales : l'Ancien et le Nouveau Monde s'associant alors pour poser chacune des pierres de ces édifices. Certains parlent d'art métis.

Tradition et syncrétisme

A Tlayacapan, la présence indienne s'exprime encore dans les traditions, en particulier au cours des cérémonies de la fête des morts dans la nuit du 1er au 2 novembre. Tlayacapan, qui signifie en langue indigène « le nez de la terre », possédait son rituel funèbre bien avant l'arrivée des Espagnols. Le village a été construit sur une ancienne cité aztèque, les 21 pyramides ont été détruites par les Espagnols et remplacées par 21 chapelles baroques, chacune ayant ses saints catholiques qui ne sont, en réalité, que les substituts des dieux païens. Avec l'évangélisation, les croyances, les dieux, les temples indigènes, estimés alors idolâtres, furent détruits mais le culte des morts, qui ressemblait au fond à celui de la religion catholique, s'est perpétué. Indigènes et religieux ont conservé l'illumination et la décoration des tombes ainsi que les offrandes de nourriture qui constituent une sorte de communion.

On passe la nuit au cimetière

La fête des Morts est l’occasion de resserrer, autour des ancêtres disparus, les liens de la communauté. C’est pourquoi le 1er novembre, tout le village se rend au cimetière pour nettoyer les tombes et préparer les offrandes. On manie le pinceau, sans craindre l’utilisation de toute la palette des couleurs pour que tout soit prêt la nuit pour la grande cérémonie. Chacun vient alors avec ses offrandes, allume les bougies. Les mères installent sur la pierre tombale les plats préférés des défunts : mole au chocolat, pozoles, tamales et enchiladas. On s’invite d’une tombe à l’autre. On y boit beaucoup de tequila et de mezcal, on s’interpelle, on se réconcilie, on s’aime, jusqu’au petit jour. Les tombes croulent sous les brassées de fleurs : crêtes-de-coq rouges et cempasuchils, des fleurs orange qui ressemblent à des zinnias et qui étaient considérées, au temps du Mexique préhispanique, comme la fleur des âmes mortes.

Des têtes de mort à peindre sont vendues pour les enfants.     (Photo : Patrice Gouy)
Des têtes de mort à peindre sont vendues pour les enfants.
(Photo : Patrice Gouy)

La mort qui se mange

Sous les arcades qui bordent la place du village, les boulangeries et les pâtisseries proposent le traditionnel pain des morts, de délicieuses brioches sucrées en forme d'angelots, mais surtout, bien alignés, des crânes ou des squelettes en sucre, des cercueils et des cadavres en chocolat qui font la joie des enfants. La tradition veut que l'on offre, à ceux que l'on aime, une tête de mort avec leur nom gravé sur le front ou... un petit cercueil ! Le prix Nobel de littérature Octavio Paz, dans « Le labyrinthe de la solitude », explique que « l'indifférence du Mexicain devant la mort se nourrit de son indifférence devant la vie. Ses chansons, ses fêtes, la sagesse populaire montrent sans équivoque que la mort ne l'effraie pas parce que la vie semble l'avoir guéri de la peur ».

La mort en musique

Les festivités s'accompagnent d’un festival de bandas de toutes les régions du Mexique. Il s’agit d’ensemble à vent et cuivres, qui jouent les grands airs ou les chansons traditionnelles. Le festival est ouvert par la banda Santamaria de Tlayacapan qui se rend au cimetière. Réunis autour de la tombe de Brigido Santamaria, le fondateur de cet ensemble d’agriculteur-musiciens plus que centenaire, tous ses descendants lui rendent un hommage qui se termine invariablement par la Marche triste de Berlioz.

Dans tout le village, on est sous le charme, dans une sorte de merveilleux solennel : sur les tombes se dressent les couronnes de fleurs, des bougies tapissent le sol, avec, aux quatre coins, des cierges blancs entourés de papier huilé, comme des cornets de fleurs, pour éviter que le vent ne les éteigne. Devant chaque maison est dessiné un chemin de pétales orange qui mène au cimetière afin de guider les âmes des défunts.

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