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LE NOUVEAU GOUVERNEMENT MEXICAIN EST ENTRE EN GUERRE SAINTE CONTRE SON PROPRE PEUPLE. ARRESTATIONS ARBITRAIRES D'HOMMES POLITIQUES COMME DE SIMPLES PASSANTS QUI AVAIENT LE MALHEUR DE SE TROUVER AU MAUVAIS ENDROIT AU MAUVAIS MOMENT, GENERALISATION DU VIOL DES PRISONNIERES, DE LA TORTURE Y COMPRIS SUR DES ENFANTS DE HUIT A DOUZE ANS , CENSURE DE TOUTE OPPOSITION... LA LUTTE NE FAIT QUE COMMENCER. El nuevo gobierno mexicano a entrado en guerra santa contra su propio pueblo. Imposición, traición, doble discurso, ruptura del pacto social, ningún respeto por los derechos humanos con la consiguiente tortura, prisión, muerte de luchadores sociales e inocentes. Censura y desprecio por la cultura y la educación.... LA LUCHA COMIENZA.

jeudi 23 août 2007

Le monde

Elvira, la Mexicaine icône des sans-papiers, expulsée des Etats-Unis

Elvira Arrellano et son fils Saul, à Tijuana, lundi 20 août. Cette Mexicaine de 32 ans, mère d'un garçon de huit ans, était devenue le symbole du mouvement pour la législation des immigrés clandestins aux Etats-Unis. | REUTERS/STRINGER/MEXICO
REUTERS/STRINGER/MEXICO
Elvira Arrellano et son fils Saul, à Tijuana, lundi 20 août. Cette Mexicaine de 32 ans, mère d'un garçon de huit ans, était devenue le symbole du mouvement pour la législation des immigrés clandestins aux Etats-Unis

Elvira Arellano, une Mexicaine de 32 ans en situation irrégulière, mère d'un garçon de huit ans, était devenue le symbole du mouvement pour la légalisation des immigrés clandestins aux Etats-Unis. Arrêtée dimanche 19 août par les autorités fédérales, à Los Angeles (Californie), elle a été aussitôt reconduite au poste de San Ysidro, à la frontière mexicaine.
Son fils Saul, né sur le territoire américain, ne peut pas être expulsé, et a été confié à des tuteurs. "Nous ne la considérons pas comme un martyr, a déclaré Jim Hayes, un responsable des services d'immigration, mais comme une criminelle en fuite, qui est en infraction avec la loi."

Elvira Arellano a tenté d'entrer clandestinement sur le territoire américain une première fois en 1997, a été arrêtée et expulsée, mais a réussi à revenir et à travailler.

En 2002, elle a été détenue et condamnée, pour avoir fourni un faux numéro de sécurité sociale, afin d'être embauchée à l'aéroport international de Chicago O'Hare.

La jeune mère célibataire, qui ne voulait pas être séparée de son fils, a refusé de répondre à un ordre d'expulsion d'un juge américain, et a trouvé refuge pendant un an dans une église de Chicago, l'Adalberto United Methodist Church, où elle a été accueillie par le pasteur Walter Coleman.

Récemment, Elvira Arellano est sortie et a entrepris une tournée des églises qui s'offrent comme "sanctuaires" pour les sans-papiers menacés d'expulsion. Elle est intervenue publiquement en faveur d'une réforme des lois d'immigration, et d'une régularisation des douze millions de clandestins vivant aux Etats-Unis.

Les services de l'immigration ont reconduit un nombre record de 220 000 clandestins à la frontière, entre octobre 2006 et juillet 2007, et le rythme semble s'accélérer depuis le rejet par le Congrès de la loi de naturalisation.

Le rapatriement forcé d'Elvira Arellano signale-t-il la fin du "sanctuary movement", auquel participent des églises protestantes et catholiques et des synagogues, ou au contraire la relance de ces refuges pour les sans-papiers ?

En Californie, plus de vingt congrégations se sont déclarées comme "sanctuaires", et abritent déjà d'autres familles menacées de séparation. D'après le Pew Hispanic Center, environ 3 millions d'enfants nés sur le territoire américain ont un ou deux parents en situation irrégulière.

Lundi 20 août, une manifestation de soutien à la jeune Mexicaine a eu lieu dans le centre-ville de Los Angeles, avec en tête une bannière portée par des adolescents : "Legalize my parents" ("légalisez mes parents"). Tandis qu'à Chicago, des manifestants clamaient : "Stop enforcing racist laws" ("non aux lois racistes").

Une autre manifestation de soutien est prévue à Los Angeles, samedi 25 août, et à Washington, mercredi 12 septembre.

Elvira Arellano est déjà comparée à Rosa Parks, la jeune couturière noire qui avait refusé de céder sa place à un Blanc dans un autobus, en décembre 1955 à Montgomery (Alabama), et avait ainsi amorcé le mouvement pour les droits civiques.

Claudine Mulard (Los Angeles, correspondance)

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